Bien, je continue mon petit reportage.
Après la descente du chenal, nous arrivons à Royan.


Le soir, dîner au restaurant sur les quais, après avoir fait un tour dans le centre ville.
Le bateau était amarré, parmi des voiliers sur le ponton visiteurs le long du quai.
Le hasard a fait coïncider notre présence avec le dernier spectacle d'un "violon sur le sable".
Prestation musicale de renommée nationale où quelques milliers de spectateurs prenaient place sur le gradins et la plage de la grande conche.
Le lendemain matin, aux aurores, le MAJUNGA appareille pour aller prendre le petit déjeuner sur le phare de Cordouan.

Le plateau de Cordouan a beaucoup changé. La présence de sable devient très importante.
Il y avait l'année dernière des méandres. Maintenant, seul un goulet permet d'accéder à proximité du phare.
L'environnement a été modifié (ici aussi).


A 30 minutes de la marée basse

Que de sable ....

Il est vraiment superbe ce phare

toujours là, au fil des navigations. Il doit être croisé avec un goéland

Presque seul au monde ..............


Nouvel engin, amphibie qui récupére les touristes à partir du bateau mère.

Allez, il est temps de prendre notre navigation du retour................La mer est belle, on va en profiter ............
Au revoir Cordouan .........

Une dernière.

Lors de notre retour la mer était agitée dans le chenal. Une houle courte très désagréable m'a obligé à réduire l'allure à 12 - 13 nœuds.
Lorsque nous sommes arrivés au niveau du banc du Matelier, je suis sorti du chenal. Il y avait à peu prés 12 à 13 mètres de fond.
J'étais au delà des bouées N° 4.
La mer est devenue plus calme.
A un moment, une houle beaucoup plus importante, de la hauteur du bateau voir davantage, s'est présentée devant moi.
C'est une impression stressante car le bateau escalade la "montagne" et arrivée en haut, il faut couper le moteur pour redescendre

Je n'exagère pas mes propos, c'est bien la réalité des choses.
Au sondeur j'avais 10 mètres donc peu de risque de vague.
Néanmoins, fort de cette expérience, je me suis rapidement sorti de cette maudite zone ............

J'ai commis une faute et j'en tire les enseignements.
Il faut retenir une chose :
Naviguez dans le chenal même si la mer est comme une bassine et particulièrement désagréableAprès, la mer était un régal. Une légère houle venait bercer le bateau qui naviguait à 23 nœuds.
Plus je m'éloignais de la côte et plus la mer était belle.
Dans ces conditions, il était hors de question de passer par le pertuis de Maumusson, surtout 3 heures après la marée basse.
Direction Chassiron à 10 - 12 miles de la côte avec des fonds de 30 mètres.
Une fois passer la pointe nord de l'île d'Oléron, une pause déjeuner sur l'île d'Aix a clôturé ce retour.
Quelques données de navigations :
- Distance parcourue (aller - retour) :119 miles
- Consommation : 192 litres
- Rendement : 1,61 litres/mile
- Temps de navigation : 7 heures
Voilà ................Que du bonheur