Ce week-end, un petit tour à la mer. D'abord le TGV Aix Nantes (je suis parti jeudi soir, la grève à du bon !), où ma femme m'a récupéré pour descendre ensuite dans le pertuis breton.
Au programme : nettoyage, vérification des équipements de sécurité, huîtres et langoustines, bref ça sent bon les vacances...
Kalango hiverne dans un hangar tout neuf, à côté de son frère jumeau. Des conditions presque à idéales. Il manque juste l'électricité (ce sera fait cet été, le compteur linky jaune fluo est installé) pour recharger les batteries, et l'eau courante pour le nettoyage (mais il y a un bidon de 200l d'eau de pluie... plein).
Au niveau des batteries, 12.1 V sur les 2. Le traceur démarre impec, je coupe tout, pas la peine d'abuser. Il faut passer aux choses sérieuses.
Les inox. Globalement en bon état. Quelques têtes de vis un peu rougies, l'échelle de bain aussi. Un peu de produit, un chiffon et de l'huile de coude et ça brille. Idem sur le liston. En frottant, je trouve que les vis raccrochent pas mal. J'ai sorti le tourne vis. Elles ont toutes eu besoin d'au moins un quart de tour, certaines d'un tour, sans serrer comme une brute.
Les hélices avaient perdu de leur lustre.
C'est celle du jumeau, mais les miennes ressemblaient à ça. Quelques quarts d'heure plus tard, ça brillait un peu plus :
J'ai même réussi à retirer les traces d'étiquette sur la plaque de l'embase. J'ai quelques impacts sur le bord d'attaque des pales. Sans doute des poissons qui auront échappé à mes hameçons. Mon voisin à dû taper une baleine, il a une belle balafre sur le moteur bâbord
Ça fait, lavage de la coque. C'est le moment de rêver au mètre de moins. En l'absence de jet, la bonne vieille méthode des deux seaux. Un premier avec l'eau savonneuse, un second pour rincer le gant microfibre. En caressant la coque, je me suis rappelé mes navs de l'été : cette rayure, ah oui c'était sur le ponton 5 de La Rochelle, le vent soufflait plein travers. Cette trace de caoutchouc, c'est quand Kalango a failli écraser l'annexe le jour où les vagues étaient si grosses au mouillage. Joël, je n'ai pas trouvé de trace de couleur si caractéristique de ton magnifique bateau... mais l'île d'Yeu, même au 15 août, c'était sympa !
Bref, un peu de crème lustrante pour cacher ces petites rayures, et le bateau brille.
S'ensuit le nettoyage du pont et du cockpit.
Le joint de la jauge à essence est coupé, il faudra le reprendre avant la mise à l'eau. Le plastic de la VLE du moteur à bord est fendu. À voir également. Pour le reste, étiage des sièges dessus dessous. Quelques traces d'oxydation des supports alu. Un coup de chiffonettes et c'est parti. Des agrafes légèrement oxydées, mais rien de sérieux.
Sur la plage avant, les supports des porté-gobelets ont déteint sur le gel-coat. C va gâcher la dégustation de rose cet été.
Yapuka démonter (les 2), nettoyer et remonter.
La ou ça se gâte c'est au niveau du pare-brise. La rouille se loge entre le support et le plexi. Je ne vois pas comment la retirer sans démonter le pare-brise.
Qui disait que le gel coat était fin ?
Ça ne se voit pas beaucoup sur l'image, mais les amarres ont creusé leur empreinte sur le bateau. Je vais devoir m'entraîner à la reprise de gel coat (pas inutile, vu que j'ai prévu de visiter plein d'autres ports encombrés cet été).
J'aurais voulu huilé le teck, mais ce sera pour la prochaine fois.
Je me suis occupé des gilets. Bon point, tous ont tenu 24heures.
Pour le pliage, on verra avec le premier qui tombe à l'eau
Petite séance de musculation pour hisser le radeau sur le bateau. Je l'ai mis dans le coffre arrière. Y a-t-il une alternative, car y a plus de place.
Mise à l'eau le 30 avril, premiers ronds dans l'eau le 5... vivement bientôt