L'homme est pour la protection des espèces depuis qu'il s'est aperçu qu'elles sont fragiles. Mais seulement quand elles ne l'emmerdent pas, et c'est juste normal.
En vacances en Corsicanie, les hirondelles qui font rien qu'à gazouiller et à chier sur les nappes semblaient avoir perdu leur aura merveilleuse sur les terrasses de la plage. C'est pourtant le seul oiseau qui n'était pas régulé dans la ferme où j'ai vécu mon enfance. Et il devait arriver qu'elles nous chient dessus aussi quand on trayait les vaches...
Par exemple, on ne trouve pas un seul ami des loups parmi les éleveurs "
impactés", alors qu'ils pullulent là où ils ne créent aucun souci. Ma voisine qui s'est fait chourer 24 volailles d'un coup en plein jour n'a aucun amour pour les renards qui émerveillent pourtant ces cons de citadins. Attention, je ne critique pas ces abrutis, j'esplique, c'est tout.
Je suis un terrien, pas un urbain. Rien de plus normal que de flinguer le renard qui bouffe tes poules. Mon pépé piégeait les mulots qui salopaient le jardin, les buses qui prenaient des volailles (fin en 73, je crois).
Cela s'appelle la réciprocité : tu bousilles mes productions, je te bousille. Sinon, je te fous la paix. C'est une règle biologique d'ailleurs, de protéger son chez soi. Même les plantes ... La folle avoine émet des substances désherbantes pour être tranquille, les orties se mettent en colonies piquantes, les lynx tuent un maximum de louveteaux pour réduire la concurrence ...
Cet éclairage sociologique et biologique ne résout pas la question.
car une mer*e de mouette en fait elle une mouette de mer*e ? Et cela justifie t'il de prendre le fusil ?
un paysan qui n'aime pas les loups