beaucoup de "mous" avaient une protection sur l'étrave pour éviter sans doute les entrées d'eau par l'avant.
C'était aussi la seule façon de garder quelque chose à l'abri si on ne voulait pas etre contraint d'utiliser des sacs étanches...
D'ailleurs dans un compte-rendu de Salon Nautique, le journaliste fait remarquer "judicieusement" sur le Zodiac la présence de ce sac qui est "suspendu" sous le pontage Avant.
Il faut se remémorer qu'avec le fond plutot plat des pneumatiques, l'eau qui pouvait arriver plus ou moins facilement à bord
( le profil de l' étrave étant loin d' etre fin

, lors des départs de plage, il était fréquent que les vagues rencontrées passent en partie au-dessus

des boudins ).
Bref, les utilisateurs de bateaux 100 % pneumatiques se souviendront
1 - qu'il y avait souvent de l' eau dans le cockpit

, et même en faible quantité, vu la profondeur du cockpit ..., cela faisait ...
2 - que l'équipage avait souvent les pieds mouillés

3 - que le bouchon de nable ne pouvait etre utilisé qu'à l' arret
4 - que le plancher se trouvant au-niveau de la flottaison ( voire un peu en - dessous ) il ne pouvait y avoir de cockpit autovideur
A ce niveau - là, les coques semi rigides ont apporté un réel "plus" avec un double fond, et donc de fait
- un cockpit autovideur en navigation ( voire à l' arret )
- des nables d' évacuation avec différents systèmes ( bec de canard ou "chaussette" ) limitant les entrées d'eau par ces orifices destinés à l' évacuation de l' eau se trouvant dans le cockpit .
Bref, pour en revenir a ce qui était évoqué au début, garder longtemps des affaires au sec dans un pneumatique "mou" était un sacré challenge

...