6ème jour : C’est déjà le retour.
La météo est moyenne. Pas de pluie. Vent WNW : 3/4 beaufort allant à 5 en fin d’après-midi. Vagues 0.6m ; de la houle aussi… bref, on va naviguer face aux vagues et au vent. On prévoit de rallier Houat pour y déjeuner et d’aller au Crouesty dans l’après-midi.
Après avoir payé mes nuits à la Capitainerie et fait le plein d’essence, nous voici partis à 9h45.

Ça bouge dans le bateau, on est secoué et pourtant je ne suis qu’à 8N… à 10N ça claque !


Après une heure de navigation et une consommation double de l’aller, nous décidons de rallier le Pouliguen car jamais nous n’aurons (d’après mes calculs) assez d’essence pour aller à Houat.
Le Pouliguen : on y accède par un chenal environ 3 h avant et après marée haute.
Il existe une bouée d’attente que nous prenons pour déjeuner à 15h 45 et attendre l’heure pour le passage du chenal à 17 h. Le passage est assez aisé pour celui qui a un tirant d’eau faible (80 cm pour l’Antarès 780), par contre l’accostage au ponton visiteur est une autre histoire.
J’ai prévenu la Capitainerie de mon arrivée. Un gentil monsieur de la Capitainerie m’aidera à m’accoster en raison du courant de la marée montante cumulé par le vent qui souffle à 5 beaufort. Je n’ai jamais paniqué ; envisagé d’accoster par tribord, hop, je me retrouve à accoster par bâbord en marche arrière, c’est plus facile, lol.


On s’installe pour la nuit et on cherche un restaurant poisson sur le Pouliguen (sardines), sans oublié de passer un court moment sur la plage ensoleillée et venteuse de la Baule (hé oui, il faisait beau à la Baule contrairement à Port Joinville !)

7ème et dernier jour :
Vu les conditions météo et la mer de la veille qui ressemblent étrangement à celles de ce jour, nous décidons de partir tôt (8h15) (très tôt pour le moussaillon

)
après avoir fait le plein d’essence sans avoir de difficulté pour s’amarrer au ponton essence (j’étais à contre-courant, c’est plus facile) : par contre, la pompe est sur le quai en hauteur et il faut grimper une échelle à la verticale.
La mer et le vent sont pratiquement les mêmes que la veille ; on tourne à 10/12 N. Enfin, on arrive au Crouesty vers 11h15 après avoir fait 120.4 Mn.



Après avoir fait le plein, on s’amarre sur un catway visiteur donné par la Capitainerie ; puis déjeuner et nettoyage du bateau et du moteur car les vagues éclaboussaient allégrement le bateau et le cockpit.
Chargement de la voiture qu’on avait laissée sur le parking réservé aux bénéficiaires du port du Crouesty. Retour sur Nantes avec un petit crochet pour rendre la survie.
BILAN :
120.4 Mn avec 229.55 l d’essence (358.52 €) et environ 9 h de navigation.
Détails :
Le Crouesty – Port Joinville55.1 Mn pour 98.30 l et 3h.
soit 18.36 Mn de moyenne – 1.784 l /Mn – 0.56 Mn/l.
Port Joinville – Le Pouliguen36.5 Mn pour 71.94 l et 6h.
soit 6.08 Mn de moyenne – 1.97 l/Mn – 0.507 Mn/l
Le Pouliguen – Le Crouesty28.8 Mn pour 59.31 l et 3 h.
soit 9.60 Mn en moyenne – 2.059 l/Mn – 0.4856 Mn/l
Les + :Les dauphins, l’île d’Yeu et son charme sauvage hors période scolaire, la gentillesse des gens. C’est bien d’avoir un bateau pas trop grand surtout quand on voit les difficultés pour les tardifs à trouver une place après 19h pour leur voilier de 13/15 m.
Le chenal du Pouliguen (on a l’impression de rentrer sur la plage).
La plancha pour gaz et induction, un peu comme celle de Sharky, Oslo et bien d’autres.
L’accueil d’Almaco IV et son excellent rhum !
Les - :Sanitaires en réfection sous la Capitainerie de Port Joinville (ils auraient pas pu faire les travaux en hiver ?).
Sortir sous la pluie de la douche située dans les autres sanitaires à 100m !
Si la Capitainerie m’avait mieux expliqué le passeport escales, je n’aurais payé qu’une seule nuit (j’en ai payé 2 ! [15.90 x 2]).
La réputation du gâteau aux pruneaux paraît un peu surfaite.
La vie chère y compris pour le poisson sur l’île.
Je n’ai pas eu le temps de pêcher.
Allez, à une prochaine fois... faut que je fasse mes bagages pour la Gwada... je vais bientôt aller voir mon fiston

Merci de m'avoir lu.
Claudine et Pierre
