Salut phil tu peux encore  gagner de place en enlevant les gros gilet dans le coffre ,il est magnifique ton bateau 😉 vivement qu'on se revoit
 

Merci Dominique , JP en moins de deux tu peux être sur la grande bleu .
J’ai équipé le volant de la boule magique .

Bravo pour les aménagements ça donne pleins d'idées.
Vivement que je prenne possession du mien.

Comment ça on entre dans l'été, tu viens d'avoir le bateau et tu l'hivernes déjà ?

Coucou Phil,

Ca faisait longtemps que je n'étais pas sur le forum, et je viens de lire ton post.
Ce bateau est vraiment MAGNIFIQUE !

 

Philippe a bien vu qu'il ne pouvait pas être trés loin des stucs .
Je suis prudent, boire ou piloter, il faut choisir , pour moi ce bateau est un monument , il va falloir quelque temps pour l'avoir bien en main .
Son comportement me change du Guymarine qui a une petite quille le MF est vraiment une savonnette à faible allure . Donc un peu compliqué dans les ports étroits . Pour le moment je serre les fesses rien que d'y penser .
La motorisation lui va à merveille et il a une trés belle ligne sur l'eau en navigation c'est le top du top , 20 nds à 3500 T . J'avais un doute sur activtrim , maintenant que je sais , c'est incontournable .
La table de cockpit est trés lourde , je vais envisager de la remplacer .
En fait il n'a pas beaucoup de défauts , pour le pilotage c'est peut être moi le problème .

Le propulseur te sauveras
Jean Claude l'avait rajouté sur le sien .

Philippe, c'est tout à fait "logique" et "normal" quand on change de type et de taille de bateau ...
il va te falloir "trouver TES marques" 



Si l'absence de quille, comparé au GUY MARINE, joue un peu sur la stabilité directionnelle à petite vitesse en caricaturant à peine cela signifie
- une meilleure réactivité pour orienter le MF
- une trajectoire plus stable du fait du "pied dans l' eau" avec la quille du GUY MARINE

A mes yeux, s'ajoute un autre élément qui peut avoir encore plus d'importance, c'est la "prise au vent" ( appelée "FARDAGE" )

Cela aura pour conséquence que tu devras beaucoup plus prendre en compte la présence ( force et orientation du vent ) lors de tes maneuvres ...
Le MF est bien plus exposé au vent que la timonerie relativement basse du Guy Marine 

Bref, il te faut anticiper l' "appui" du vent ... sur tes superstructures.

Et pour cela, il faut se rendre compte si la force et/ou l' orientation du vent sont constants dans la durée OU variables.

Tu comprendra rapidement que si le vent est constant, ce sera plus facile à anticiper...

Quelque part, c'est un coup à prendre, . en fait le même que ce que tu avais intégré avec le GM lorsque tu devais maneuvrer dans un endroit avec du courant...

il faut bien comprendre que maneuvrer ( avec du vent ou du courant ) fait qu'une modification de l' angle du bateau par rapport à cet élément peut avoir des effets aux résultats très différents bien que la force ( du vent ou du courant ) soit constante ...

On le comprend aisément si l'on s'imagine navigant pile face à l' "élément" ( vent ou courant )

Si l'orientation n'est en décalage que d'une dizaine de degrés, ce ne sera plus la "même musique" avec une orientation à 45°, voire 90°.


Evidemment également, qu'avec l'augmentation de la vitesse, l'efficacité du plan anti dérive du GM va s'accroitre, alors que sur le MF, l'augmentation de vitesse n'aura guère d'effet sur l'efficacité anti dérapage...



Il va te falloir intégrer certes plus d'anticipation dans tes maneuvres, et surtout tenir PLUS COMPTE de l' élément "vent" .

Et comme d'habitude dans les maneuvres, il faut Toujours déterminer quel est l' élément dominant ( est-ce le Vent ou le Courant ) qui aura le plus d'impact lors de la maneuvre...

Sachant que lors de maneuvres, cet élément peut varier, en force / orientation et "nature" ...

Par exemple , tu peux naviguer dans le port, face au vent avec un léger courant de travers... ( donc là , tu dois "intégrer" l'effet de ce courant ) 
et pour rentrer dans ta place, ... si tu dois faire un virage à 90 ° le faible courant tu l'auras dans le dos ou de face,
et sera bien MOINS important à prendre en compte que la prise au vent, puisque pour ta maneuvre finale, c'est le VENT qui va pousser ta coque de bateau.

La conclusion de tout cela, c'est que tu dois "apprivoiser" le vent pour t'en faire un "allié" ...

En quelque sorte, l'idée c'est que ce soit le vent qui travaille pour toi 

Pour t'aider à cela, je te conseille de mettre dans ton champs de vision ( par exemple sur le balcon AVant ) ce que les voileux appellent un " penon ".
C'est un petit morceau de tissus léger ( style "toile à spi" ) de 3 à 5 cm de large pour une quinzaine de long , de couleur vive qui t'indiquera l'orientation du vent ( ainsi que sa force et sa régularité ).

Ce sera un bon indicateur en temps réél 
     

Disons que c'est l' expérience d'un "voileux"  ....

En général, sur les voiliers, ce n' est pas par hasard que l' on parlait dans le temps de "moteur ... AUXILIAIRE ".

Car en fonction du poids du dit voilier, la puissance du moteur est considérablement plus faible , comparée à celles des bateaux à moteurs.

ET si les superstructures d'un  voilier sont - en général - bien moins importantes que pour un bateau à moteur , il faut quand même intégrer que la prise au vent de la mature, des voiles enroulées,

tout cela est loin d' etre anodin, d'autant plus , que le vent est toujours bien plus fort en hauteur qu'au niveau de l' eau ...


Cela dit, un voilier possède en général un meilleur "pied" dans l' eau avec un plan anti dérive plus ou moins important avec sa quille ...

C'est pour cela qu'avec des voiliers de type "dériveur intégral" , dont la dérive s' escamote complètement dans la coque, ( permettant au bateau de s'échouer à plat ),
lors des maneuvres au moteur, on conseille de redescendre la derive ... pour gagner en stabilité directionnelle ...

Maintenant , pas mal de voiliers peuvent aussi etre équipés de propulseurs d' étrave ( certains sont même escamotables ! ) ...

Les barreurs de voiliers n'ont pas le choix pour les maneuvres, ils DOIVENT  obligatoirement tenir compte et s'aider du vent pour les maneuvres[/u][/i],
car la puissance de leur moteur est bien moins active que l'effet du vent

Oui Thierry , ce n'est pas évident , d'ailieurs 'fait chier' .

Vous ne serez pas sur Cannes fin juin début juillet alors. Je boirai le Champagne tout seul alors 🍾😇

Tu vas goûter aux joies de la communication entre matelot et capitaine ...   )

Ce jour là, je m en rappelle encore bien, Philippe attendait que j accoste au ponton de saint gustan, avant de s'y mettre.
J'ai fais plusieurs essais a l'aide du propulseur, ça ne marchait pas , la pression était monté entre le personnel du bord ... , ça a cogné un peu, ( il y avait un peu de vent et du courant ) et quand on a enfin réussi, Philippe a accosté comme un pro avec son Guy marine !

Denis, ta remarque est particulièrement judicieuse  !


Il faut comprendre que sur un bateau, plus le propulseur sera

- à l' avant du bateau , et plus le "bras de levier" de son propulseur sera efficace pour faire pivoter l'étrave
( ou la maintenir dans un axe donné en cas d' élément "perturbateur extérieur" - Vent et/ou Courant ... )

- enfoncé, et meilleure sera son efficacité ; trop près de la surface de l' eau, il y a un risque de cavitation, avec l' hélice qui "avalera" + ou - de l' air proche de la surface .


Et là , vous aurez compris que plus le propulseur ( non escamotable comme sur la majorité des bateaux à moteur )  est avancé , et moins il sera enfoncé dans l' eau ... et réciproquement ...

Ajoutons à cela que pour limiter les gerbes d'eau au niveau du tunnel du propulseur lorsque le bateau navigue déjaugé, il faut donc dans ce cas que le-dit tunnel soit au-dessus de l' eau ...

Bref, comme d'hab, ... un sacré compromis à trouver