Nous sommes donc au milieu des années 60...
Et dans l'atelier de menuiserie de son entreprise, mon père fait réaliser un AQUAPLANE et des ski nautiques particulièrement larges ( et devant mesurer un bon mètre quatre-vingt ).
Son objectif étant de faire découvrir et pratiquer à ses fils et neveux la glisse nautique avec l' ARCOA 1060 -
6 tonnes quand même ! -
( et ces 2 x 50 cv pas vraiment conçus pour le ski nautique
... ) .
Trop jeune pour le ski nautique ( et les équipements de l'époque
... ) , je fais mes débuts sur l' Aquaplane , d'abord avec un de mes cousins plus âgé , puis tout seul ...
Pour ceux qui ignoreraient ce qu'est un AQUAPLANE ( à part un groupe de musique pop Canadien des seventies
)
allez-voir I C I ... Au début des années 70, mon prof de Gymnastique ( on ne disait pas EPS
... ) du collège avait un Neptune PORQUEROLLES de 4 m avec un HB de 40 cv ARCHIMEDE PENTA.
2 collègues à lui, ( également profs de gym, mais dans d'autres établissements ) possédaient également chacun un dinghie de moins de 5 mètres avec des HB de 50 à 70 cv...
Il est quasiment certain qu'il n'est plus de ce monde, mais ce prof ( Monsieur Roger TH.... ) a sérieusement influencé une petite quarantaine d'années de ma vie ... Excusez du peu !
Qu'il en soit ici publiquement remercié...
En effet, avec ses collègues entre Pâques et la fin juin, un jeudi après midi sur 2,
(
à l'époque c'était le jeudi Après Midi que les collégiens avaient de libre, et non le mercredi comme de nos jours ... )
les élèves ( des 3 écoles ) qui le souhaitaient, nous nous retrouvions place de la République à Paris où nous attendait un car...
Après un trajet d'une cinquantaine de km, ce car nous amenait à la base nautique de MEULAN / HARDRICOURT ( près des MUREAUX - 78 )
où nous passions l' après midi à enchainer les tours de Ski Nautique ...
Autant l' état et la couleur de l' eau était "moyennes" à l' époque
( traces de mazout et autres hydrocarbures flottant , bonjour l' aspect et l' odeur !
)
aujourd'hui, on n'oserait jamais mettre à l' eau une cinquantaine de gamins dans une eau pareille
( je précise qu'à ma connaissance aucun n' a eu le moindre souci de santé !
.. )
Autant, à l'endroit du virage pour revenir au ponton de départ , çà sentait super bon,
car à l' époque l'usine de cacao BARRY était en fonction, et les effluves de chocolat...
... masquaient les odeurs moins agréables de la pollution flottante...
C'est là que j' ai été initié au Ski Nautique (
je faisais déjà du ski alpin, donc une fois le départ aisément maitrisé, rien de difficile pour moi .... ).
J'ai ainsi pu faire 3 années et cela , même pour la 3eme année, alors que j'étais parti poursuivre ma scolarité dans une école de la Chambre de Commerce ...
Ce prof m'appréciant fit donc une exception en m' acceptant alors que je n' étais plus dans son école . Sympa de sa part !
C'est pendant cette troisième année que j' ai été initié au mono ski.
Entre temps, mon prof avait troqué son Porquerolles de 4 m avec son 40 cv, par une coque Cormorant d'environ 5 m avec un V4 Johnson de 115 cv .
Je n'avais pas la bonne technique ...
Tant pour réussir mes départs en mono ski dans l'eau ( j'avais l' impression que mes bras allaient s'arracher
)
Que pour réussir des départ "assis du ponton" en Bi , comme en mono ski ...
Bref, ... je galérais
... Cela dit, une fois sorti en bi, du fait d'un bonne gestion de mon équilibre - c'est l' avantage d'avoir une petite taille
... -
je pouvais aisément évoluer sur un seul ski en levant bien haut le ski "inutile" ...
De façon "pragmatique", mon prof de gym me dit que j' aurais du temps plus tard pour apprendre et réussir à sortir en mono ski , mais qu'il voulait me voir progresser en Mono.
Il utilisa la technique "classique" du lâcher d'un ski en glisse ( pratique que je n'ai pas encouragé quand à mon tour j' initiais les débutants ... ) .
Je démarrais donc sur 2 skis, une fois la glisse stabilisée, je lâchais un ski et pouvait enchainer les virages.
Cette technique était notamment rendue possible par le fait que nous pratiquions sur un bras mort de la Seine, donc sur lequel il n' y avait pas d'autres bateaux à part ceux des 3 profs de gym.
De mémoire, nous payions une participation de CINQUANTE FRANCS pour une petite dizaine d'après midi de glisse nautique .
J'imagine que les 3 profs bénéficiaient de subventions, car notre participation ne devait pas couvrir les frais
- de location d' autocar
- de carburant et
- d'assurance ...
Et ne parlons pas de l' amortissement / usure de leurs bateaux persos.
D'une certaine façon, pendant une quarantaine d'année, j'ai reproduit ce modèle "économique" avec un club de glisse à BAS COÛT ...
parce que des clubs de ski nautique "chers" pour des personnes aisées, ce n' est pas ce qui manquait ...
Mais pour ceux qui avaient peu de moyens ... RIEN n'existait
C'est à la fin des années 60 que j'ai eu envie d'essayer la PLONGEE SOUS MARINE avec bouteille...
Je me suis donc inscrits dans différents clubs au fil des années pour ( c'est le cas de le dire
... ) " APPROFONDIR " mes connaissances subaquatiques ...
Cela s'est passé "moyennement bien" car nous étions 10 ou 12 débutants pour UN moniteur ...
Ces moniteurs étant souvent d'anciens nageurs de combat de la Marine Nationale qui, au final, avaient une pédagogie plus adaptée à des nageurs commandos qu'à des plongeurs de loisir ...
Bref, pédagogie peu adaptée, trop de monde par moniteur, des séances longues pendant lesquelles chaque élève fait peu de choses individuellement...
Dans ma tête, je me dis que, si un jour je devais monter un club de plongée, je ne procèderai pas ainsi...
En 1973, j'achète ma bouteille de plongée et mon détendeur SPIRO 8
C'est ainsi qu'en 1977, mon père ayant monté une structure associative nautique et louant un créneau horaire de piscine par semaine, je décide, avec autant de conviction que de naïveté ...
de monter MON club de Plongée à Paris avec "mes" principes ...
- pas plus de 5 élèves par moniteur ( et de préférence 3 à 4 )
- séance d' essai payante obligatoire avant chaque inscription ( avec UN moniteur pour UN élève pendant une quarantaine de minutes )
- pédagogie basée sur une progression plus variée avec des séquences alternées de PMT, Bouteille, Apnée, Théorie ...
Mes moyens financiers sont quasi nuls, pour les moyens humains , je suis seul au départ et assez vite rejoint par un copain d'enfance...
mais je n' imagine pas une seule seconde que cela ne puisse pas marcher
... pas plus que je n'imagine ce que cela va devenir au fil des ans ...
Est-ce le fait d'avoir
- suivi intensément un cursus dans une école de Commerce ?
- la passion du partage chevillée au corps ?
- une pédagogie et un mode de fonctionnement bien "différents" de ce qui se faisait à l' époque ?
Toujours est-il que grâce à un bénévolat et un engagement "puissant" , j' arrive à combler / contourner les difficultés inhérentes à toute création de structure et à son développement...
Vous vous demandez sans doute le lien entre la plongée et ... le choix de mon bateau de "futur retraité" ...j'y arrive
...
En fait il s'agit de la "liaison" entre l' activité PLONGEE et la pratique de la glisse.
Faut quand même que je vous avoue que j' avais eu le culot de monter un ... club de Plongée avec ... comme seul matériel ...
seulement MA bouteille et Mon Détendeur, plus mon ensemble PMT - Palmes Masque et Tuba
...
Inutile de vous dire que je me suis retrouvé "un peu" en ... difficulté
...
lorsqu'une Jeune Femme est venue s'inscrire pour apprendre la plongée en m'ayant dit que ce qu'elle avait vu des autres clubs lui plaisait moins que mon programme.
Quelques jours plus tard, un garçon cette fois est également venu s'inscrire, car j'avais été le plus rapide et le plus complet à répondre à sa demande d'infos ...
J'ai donc du avancer de l' argent au club sur mon argent perso pour acheter un second ensemble " bloc / bouteille ", puis rapidement un 3eme
...
Le club de plongée se développant, après avoir acheté plusieurs scaphandres ( Bouteilles et détendeurs ) , je me suis dit que ce serait bien de pouvoir faire des sorties en mer, car, un club qui forme à la plongée à Paris, c'est bien ...
Mais pouvoir organiser des sorties en mer .. c'est un bon complément ...
J'avais eu l'occasion, par le passé, de plonger dans des structures Bretonnes, mais le côté
- à la fois colonie de vacances
- voyages organisés
- contraintes des horaires
m'avait un peu ... pesé .
L'ami d'enfance qui m' avait rejoint avait une maison de vacances à PLESTIN LES GREVES ( 22 ) dont nous pouvions profiter hors saison d'été, et ...
les spots de plongée ne manquaient pas dans la région...
J'en avais donc déduit qu'il nous manquait "simplement" un bateau pour aller plonger, ...
puisque mon copain et moi nous avions chacun une R4 d'occase qui pouvait nous transporter en Bretagne ( à une époque où l' autoroute Paris > Rennes n'existait pas ...
)
C'est ainsi que j'ai acquis pour quatre mille francs au début des années 80 , un vieux zodiac Mk 3 de près de quinze ans d'âge ... à l' étanchéité ... relative
mais bon, ... quand on n' a pas le budget ... on fait avec ce que l' on a ...
J'ai déjà dans un coin de ma tête l'idée que ce pneumatique pourra aussi bien servir aux plongeurs du club... que ... pour tracter des skieurs nautiques !
J'envisage l' achat d'un moteur HB en promotion qui affiche qu'avec 25 cv on pourra faire du ski nautique
...
Je m'en ouvre auprès de Madame G. qui dirige avec son mari le magasin MAZURA MARINE situé sur le quai Le Gallo à Boulogne ( 92 ) le long de la Seine entre les ponts de Sèvres et de ST Cloud.
Pour Mazura, je suis un client "régulier" ( le 1er achat chez eux a été en 1972 une remorque pour mon dériveur ) et,
comme je peux gonfler gratuitement les bouteilles de mon club de plongée, c'est chez eux que majoritairement, j' achète le matériel de plongée de mon club.
Mme G. me déconseille le 25 cv et me propose un super prix pour un YAM 40 cv 2 T manuel barre franche ( et non autolube ) ...
C'est donc avec un vieux "ZOD" poussé par son 40 cv que les 1eres sessions de Ski Nautique sur la Seine peuvent commencer !
On est loin des MASTER et autre CORRECT CRAFT
... avec - à l' époque - leurs moteurs de 250 à 300 cv ...
Mais ce n 'est pas cela qui nous empêche de nous amuser et de partager de supers moments !
Et c'est le début de l' activité glisse nautique avec au départ, les "plongeurs" du club dont aucun n'avaient encore goûté aux joies de la glisse !
Au bout d'un an de pratique, il apparait que le vieux ZOD est de plus en plus "fatigué" ...
Quand on navigue , les longerons en bois peinent
à maintenir à plat le pont en bois, dont les panneaux se relèvent
Quant à l'étanchéité des boudins
, il faut régulièrement les regonfler , et manifestement, ils sont devenus de + en + poreux
...
Il est temps de passer à autre chose ...
.. mais, ...
comment faire quand les moyens financiers manquent ? C'est là que je me rappelle que la Fleche Bleue "dort" dans le garage , et , telle la Belle au Bois Dormant, n'attend que le baiser de son prince charmant pour se réveiller
!
En fait de "baiser", ce sera plutot de longues heures / après midi / journées de ponçage, puis de couches successives de vernis " LE TONKINOIS "
Il faut refaire la direction à câbles poser une commande à distance , et utiliser le 40 cv non plus en barre franche mais avec la direction et le boitier de commande à distance...
Je vous avais relaté qu'initialement, la "FLECHE BLEUE" était doté d'un moteur sans point mort ni marche AR...
C'est pour cela que le poste de pilotage était à l' origine à droite dans le cockpit AR ...
Ainsi, lorsque le pilote avait la chance que le moteur démarre
( et donc le bateau aussi ... ) , il pouvait se mettre immédiatement aux commandes !
D'une certaine façon,... cela faisait comme avec les avions école ( Fouga Magister, Alpha Jet ... ) où le(s) passager(s) est(sont) devant et le pilote en titre , derrière !
Le Yam 40 cv étant doté d'un point mort, le poste de pilotage avait donc été avancé au cockpit AVant .
Les photos ci-dessous nous montrent le poste de pilotage avancé
et le volant d'époque ! ( ressemblant à celui de certaines Mercedes Coupé d' époque !
)
Coup de chance, la carène de la "Fleche Bleue" étant aussi plate que celle du ZOD', c'est la même longueur d'arbre ( un modèle "court" ) qu'il faut.
Avec le volant, le pilotage est bien moins fatigant qu'en barre franche ...
Et alors que le pneumatique vire bien à plat ( avec un fort effet de force centrifuge
pour l' équipage si le virage est serré et la vitesse élevée
)
la "flêche bleue" ,elle, tout au contraire se retrouve à prendre des angles de gite en virage assez spectaculaires
, ...
le plat bord du côté intérieur du virage étant aisément sous l' eau
.
Si l'on maintient l'accélération et que l'on revient en ligne droite, le bateau revient à plat et tout se passe bien ...
En revanche, si par mégarde ou (fausse) prudence... , on baisse sensiblement les gaz... en plein virage
Alors , la coque qui gitait du coté intérieur au virage, n'aura plus l' appui du moteur
, et donc ...
dans un 1er temps, reviendra à plat , et par inertie le mouvement de contre gîte va continuer
, et la coque va suffisamment enfoncer le bordé extérieur au virage , pour que ...
le "patin ARrière" s'enfonce profondément dans l' eau,
faisant ainsi un " croche pied " latéral qui va faire se retourner la coque
qui n'a que très peu de stabilité latérale ...
Le schéma ci-dessus montre la surface immergée ( particulièrement faible sur la moitié avant ) et donc complètement déséquilibrée de la carène ...
SI c'est un point fort en ligne droite ( réduction de la surface au contact de l' eau, donc meilleure glisse, et empêchement de tout mouvement de cabré de la coque au démarrage ),
ça peut se révéler sacrément instable en latéral ....
voir ci dessous la coque retournée, on voit bien la "platitude" de la coque sur sa partie AR
et vue de l'étrave, la faiblesse de portance de la moitié avant de la carène ...
il y a eu quelques "alertes" , heureusement "rattrapées" à temps avant le chavirage ...
Et un jour, alors que mon père -
pourtant expérimenté et connaissant bien ce bateau - pilotait le bateau, il s'est retourné
sur la Seine.
Heureusement , il n'y avait pas d'autres bateaux à moment là, et la passagère - comme mon père - a pu sortir ( un peu choquée
) du bateau retourné ...
Nous avons alors rapproché à la nage le bateau du bord...
on l'a vidé, et séché le moteur , + démontage de bougies ... et moins de 3 h plus tard, on repartait pour de nouvelles sessions...
Pratique le 2 temps !
Il n'empêche que l' alerte avait été "chaude" ...
En ce qui me concerne, le message était clair : ainsi motorisée et utilisée, ce bateau pouvait se révéler potentiellement dangereux...
Autant, ... j'aimais sa ligne et son allure,
....
Autant, ... notre activité bénévole n'allait pas "excuser" une "
mise en danger de la vie d' autrui"...
Nous étions là pour notre plaisir
, ... pas pour faire courir des risques aux participants ...
La situation était donc que
- Pour la section PLONGEE, le vieux ZOD était à bout de forces et ne pouvait plus assurer sa fonction en sécurité ...
- pour la section SKI NAUTIQUE ( comme nous l' appelions à l' époque, il n' y avait pas encore de Wakeboard ... ) , la Fleche Bleue présentait des risques d'utilisation
- les capacités financières du club étant très faibles, il nous fallait
a) de nouveau avoir un bateau commun pour les 2 activités
b) que ce bateau soit compatible avec
- les 2 activités
- le moteur arbre court ...
Sachant qu'il est plus "facile" d'avoir un bateau pour plongeur qui puisse tracter un skieur ...
que d'avoir un bateau de ski pouvant embarquer des plongeurs ...
mon choix s'est donc porté sur un bateau pneumatique , mais que je souhaitais
1 ) le plus simple et dépouillé possible
2 ) très fiable en terme de résistance
3 ) avec un plancher bien plus rigide que ne l' était le lourd plancher en bois du Zod Mk 3
Faut quand même se dire qu'à l' époque , à part quelques modèles ( hors budget pour nous ) de chez PB MARINE ...
conçus par PAUL BROT qui fut l'inventeur Français ( injustement méconnu et décrié à l' époque du Semi rigide )
le modèle correspondant le plus à notre envie était le BOMBARD COMMANDO 5 qui disposait d'un plancher alu ( et de longerons alu ).
Et contrairement aux autres marques de pneus ( doté de quille gonflable ), le Commando 5 disposait d'une quille en CP Marine permettant de mieux tendre le "V" du fond de coque.
De toutes façons, les SR nécessitaient un arbre long, sauf à découper le tableau AR ce qui aurait affaibli la structure ...
Donc pendant quelques années chaque section utilisait à tour de rôle le "BOMBARD C5".
Question direction et commande du moteur, si nous étions revenus en Arrière avec
- un pilotage en barre franche
- une accélération en poignée tournante
et
- une inversion de marche latérale sur le moteur
ce qui était moins pratique
que le volant et la commande à distance de la FLECHE BLEUE, au moins, question stabilité, il n' y avait plus le moindre risque de chavirage ...
Quelques années passent, ... le club de plongée prend de l'importance et les contraintes de transport du bateau deviennent de + en + importantes lors des sorties plongée ...
L'activité "SKI" progresse également ( mais moins rapidement que la Plongée ) .
Bref, pour la plongée, le "C 5" n'est plus une nécessité ... et , ..
pour le Ski Nautique, il est temps de passer à un bateau plus "orienté" sur cette activité , et avec le confort d'une direction à volant et commande à distance ...
Le "C 5" est mis en vente...
Je trouve pour un bon prix une coque nue de GLASTRON V 143 datant d'une bonne quinzaine d' années .
Si la coque semble saine, en revanche elle est bien basse sur l' eau ,mais bon, ... pour un usage rivière , ça fera l' affaire ...
Je trouve sa ligne sympathique
et j'aime bien l'idée que les 2 places AR ne sont que des strapontins dépliables ...
Ainsi, on chargera moins l' arrière du bateau
, ...
et ce sera toujours cela de mieux pour les démarrages de cette coque de 4m32 qui, du fait de sa longueur réduite aura tendance à se cabrer au démarrage
En utilisation normale , un pilote et un copilote aux places AV ( prévoir un bon rétroviseur pour le copilote "face à la route" ) , et ...
la place pour que la personne tractée puisse remonter à bord du bateau ...
D'autres détails me séduisent ... la présence
a) d'une petite échelle de bain ( toujours ça de mieux que le pneumatique qui en était dépourvu )
b) d'un mat de ski ( toujours plus pratique que le "V de ski" qui risque de s'emmêler autour de l' hélice
)
c) sous le pont Avant un réservoir métallique d'une cinquantaine de litres ...
Lui aussi va aider à limiter le cabrage du bateau au démarrage ...
Vous vous demandez sans doute pourquoi, je suis si "fixé" par ce "cabrage du démarrage" ?
En fait, ... plus le bateau se cabre et ...
1 ) plus il va "pousser" de l' eau ( et consommer inutilement de carburant
)
2 ) plus cela va ralentir le démarrage et donc la sortie d'eau du skieur , donc fatigue pour le skieur, risque de chute et conso excessive
...
Bref, surtout pour un "petit" bateau , plus il y aura de poids "devant"
( ou, ...
si vous préférez, MOINS il y aura de poids DERRIERE, et PLUS VITE le bateau déjaugera ! ... )
Pour l'anecdote, il s'avèrera que ce réservoir métallique présentera assez vite quelques micro fissures ...
Un ami qui faisait une formation de soudeur s'est donc servi de l' ancien réservoir pour dessiner et souder un réservoir en inox qui s'adaptait à la forme de l' étrave.
En plus il en augmenta un peu le volume ( ce qui me permettra d'avoir encore un peu plus de poids sur l' avant, mais je crois que vous savez pourquoi ça m' a plu
.. )
Reste à "motoriser" la bête ...
Très satisfait de la marque YAM , j'opte pour un 60 cv 2T, qui est non seulement autolube ( grand progrès comparé au 40 cv avec mélange manuel à 1 % à faire )
mais en plus, dispose d'un démarrage électrique ...
Cela dit, question démarrage, le 40 cv 2 temps était vraiment extra : moteur chaud, une simple traction de la corde sur moins de 30 cm, et il démarrait à chaque sollicitation ...
c'était autre chose que les séances "incertaines" de démarrage du 22 cv JOHNSON des années 40
...
Pour une sordide histoire de budget, je crois judicieux de faire l' impasse sur le système du trim électrique...
Après tout, ...
en passant de 40 à 60 cv, j' ai 50 % de puissance en plus, non ?... C'est finalement une option que j'aurais du prendre, même si j' ai pu baisser le coût d'achat du 60 cv grâce à la reprise de mon valeureux 40 cv 2 cylindres Yam ...
Quelques années plus tard un membre du club sacrément bricoleur va "customiser" le bateau pour le rendre "orienté" glisse ...
- le mat de ski est remplacé par un "portique" ( en quelque sorte l' ancêtre des tours de wake
, visionnaire notre ami !
... ) plus avancé.
une fois de plus, avec un point de tire avancé, cela limitera l' effet de cabrage au démarrage
- les "demi" pare-brise profilés dont la tenue était "moyenne" sont remplacés par des plexis épais et obliques. Si l' esthétique y perd, la fonctionnalité ( et visibilité y gagnent
) .
Je publie cela avant de prendre le risque de perdre quelque chose en cas de "plantage" A SUIVRE ! P.S. le "compteur" monte à 310 ... Pas mal pour un début !