il est clair que les embases vieillissent bien plus vite , aucuns doutes là dessus
Un esprit chagrin pourrait penser à une sorte ... "d'
obsolescence programmée"
( au moins au niveau de l' embase ) ...
Perso, pour les maneuvres, j'aime bien faire en sorte de ne jouer qu'avec l'inverseur, moteur au ralenti ... en alternant la marche
- soit embrayée en marche AV
- soit débrayée au neutre
- soit embrayée en marche AR ( ou de nouveau en marche AV )
Alors OUI, .. c'est plus "technique" que de mettre des coups de gaz comme un bourrin
on y va en douceur,
en prenant le temps
en jouant sur le pas de l'hélice
en donnant + ou - d'incidence à la barre
et surtout en ANTICIPANT, car il va y avoir un délai certain et ... variable entre l' ACTION et l' EFFET . . .
C'est sûr que ce genre de maneuvres, on les apprend "mieux" avec un voilier qui a ...
a) un rapport poids de l'ensemble / puissance moteur, bien différent de celui d'une coque à moteur
a) 1 - une coque à moteur de 2 à 3 tonnes peut souvent etre motorisée entre 250 et 400 cv ( voire plus ... )
a) 2 - la coque d'un voilier de 8 m pour 2.5 Tonnes peut se trouver motorisée avec un In Board Diesel de ... 7.5 à 10 cv
Forcément, les actions et effets vont être sacrément différents !
b) cependant l'avantage d'avoir
b) 1 - d'un côté plus de "pied dans l'eau" avec la présence d'un plan anti dérive ( quille ou dérive ) plus marqué qu'une coque à moteur
b) 2 - d'un fardage souvent plus réduit ( mais attention, la présence d'un mât et par exemple d'un génois enroulé représente un fardage non nul ...
b) 3 - une maneuvrabilité à faible vitesse ( 1 à 2 noeuds ) bien plus marquée qu'avec un bateau à moteur
c) - avec quand même
c) 1 - l'avantage pour le HB ou le Z drive, le fait que l'hélice est orientée par le moteur et donc que le "flux d'eau" est "directif"
c) 2 - l'inconvénient pour la ligne d'arbre, que la directivité / l' évolutivité du bateau sera fonction de la surface
c) 2 - a ) "conséquente" d'un safran de voilier
c) 2 - b ) "réduite" d'un bateau à moteur
A noter que l'utilisation ( angulation et rapidité d'inversion de sens ) du gouvernail / safran sera différente ...
selon la puissance du moteur qui va jouer sur l'inertie du bateau ...
Récemment sur le "fantasia" ( Jeanneau , années 80 ) d'un ami, je lui montrai qu'avec son Yanmar 7.5 cv,
il fallait ( SAVOIR
) attendre pas loin de 30 secondes
avant que l'action enclenchée ( la marche AR, alors que l'on était en marche AV )
ne fasse son effet ...
Mais pendant que l'hélice bipale moulinait en marche AR pour
- couper la vitesse
- arriver à l'arrêt
- commencer la marche AR
le pas de l'hélice déportait l'AR du bateau d'un côté
Il "suffit" de ... savoir "jouer" avec les différents éléments et de les maîtriser ( cela nécessite de l'entrainement ... et un peu de "doigté"
... ) ...
A partir du moment ou tu "SAIS" ce qu'il faut faire et que tu "SENS" le moment où le faire, on gagne en sérénité, ...
parce qu'on SAIT comment le bateau va réagir et ... QUAND ...
Et le principe ABSOLU ...
Quand on sent qu'une maneuvre est MAL ENGAGEE, ...
on arrête et on RECOMMENCE ! C'est le métier qui rentre !