Michel pour répondre à ta question si j'arrivais à sortir en mono désormais, en fait je n'ai plus beaucoup d'occasion de faire du ski nautique, paradoxe alors que désormais je suis en retraite, j'habite à moins de 2 km du mouillage ou est mon bateau.
Mais je ne désespère pas.
Faudrait que m'indiques la longueur de ton ski , ton poids , et la forme du ski ...
En fonction de cela , je pourrai peut etre t' aider avec différentes " astuces " - en section glisse
Sinon côté bateaux qui mouillent selon hauteur franc bord, je ne suis pas sûr que ce soit la seule caractéristique à considérer. ...
en fait avec les bateaux précédents de mon club, en eau calme ( Mer et rivière , ils faisaient le job .... )
En revanche, face à des séries de grosses vagues rapprochées telles que
- en rivière , Pousseur à vide , et / ou grosses péniches
- en mer , "barre" en sortie de port, rencontre de gros sillages , voire vagues escarpées et rapprochées...
Si je ne cabrais pas "artificiellement" le bateau ( avec du trim exagérément positif ), histoire de maintenir le nez du bateau le plus levé possible
Si je ne gardais pas la vitesse du bateau pour conserver le déjaugeage et eviter ainsi que l' étrave "plonge" dans la vague devant elle ,
je me retrouvais avec le pont avant sous l'eau qui venait alors
- soit s'écraser sur le pare brise ....
- soit continuer sa course, escalader le pare brise et copieusement arroser ( au moins ) le pilote et - éventuellement le copilote et le cockpit
Là, avec le V 143 GLASTRON , on voit bien qu'à vide , le franc bord est déjà réduit ...
Sur les Starcraft , si on apprécie une hauteur plus conséquente du franc bord ...
on voit bien sur cette photo qu'en terme de stabilité latérale, c'était assez moyen , si 2 personnes étaient du même bord
Et sur les SEA RAY , la hauteur avant était assez réduite , ... et le franc bord baissait nettement avec 3 personnes dans le bow rider
Mon bateau actuel un timonier Antares 680 mouille beaucoup plus que mon précédent semi rigide explorer 5,3 alors que le franc bord est bien plus important sur l'Antares.
Il est sûr que la forme de l' étrave , et notamment son "tulipage" sont des éléments importants qui vont jouer pour une meilleure ( ou moins bonne ) déflection des vagues / embruns ...
Pour éviter de mouillez il faut (à mon sens) que le bateau déflecte le plus possible sur l'arrière ainsi l'eau soulevée par le bateau sera derrière et sauf avoir un fort vent latéral ou de l'arrière on ne mouillera pas.
Oui, je te rejoins sur ce point ...
A noter le pont avant "type porte avions" du V 143, ...
tant que le pont avant restait au dessus de la vague, celle ci était parfaitement déflectée
en revanche , si la vagie rencontrée était un peu plus haute que le pont AV....
Après il ne faut pas planter non plus l'étrave dans la vague ce qui est difficile avec un pneu voire quasi impossible,
si le boudin tape et "bourre" dans la vague, il y a de fortes chances que par sa flottabilité, il génère une poussée verticale du bas vers le haut pour soulever l' étrave
...
Après il ne faut pas planter non plus l'étrave dans la vague ce qui est difficile avec un pneu voire quasi impossible, ce n'est pas le cas avec un rigide, j'ai un mauvais souvenir avec un omc Azura qui passait littéralement sous les vagues,
cela dépend notamment
- de la répartition des masses à bord
- de la portance ( naturelle ou dynamique ) sur l' avant de la carène
- du réglage de l' accélération ou décélération
- et de la hauteur des vagues ...
Dans ta réflexion je trouve que le choix d'un 5 mètres un peu court pour se sentir en sécurité dans une mer chahutée, 6 mètres me semblerait plus adapté mais cela risque d'imputer ton budget raisonnable. ...
Complètement d'accord avec toi ... il faut "creuser la question .... "
Toutefois j'ai eu l'occasion d'essayer un flyer dans les 5m et j' ai été favorablement impressionné par son passage sur une mer bien clapoteuse, le mode de pilotage était alors de chercher à toujours se poser sur le sommet d'une vague et le bateau le faisait plutôt bien.
EN fait chaque bateau peut représenter un " cas particulier" ...
Enfin par rapport au cockpit auto videur à l'arrêt sur mon SR j'avais installé une pompe de calle avec un contacteur qui se déclenchait via un flotteur et cela fonctionnait plutôt bien, sans pomper sur la batterie. J'ai fait 20 ans comme ça avec le bateau au mouillage 2 mois par an et n'ai jamais changé la pompe, c'était le système de flotteur que je changeait tous les 3 ans environ. Maintenant ils ont amélioré les systèmes pour gagner en fiabilité, cela ne remplace pas un auto videur à l'arrêt mais c'est un compromis acceptable car j'imagine que tu auras l'occasion de passer souvent sur ton bateau et détecter un dysfonctionnement le cas échéant.
J'ai été "privé" de cocpkît autovideur pendant plusieurs dizaines d' années , du fait de la typologie des dinghies utilisés ...
Disons qu'à ce niveau , je tiens au cockpit autovideur
...
Voilà pour mes commentaires pour nourrir ta réflexion.
Merci beaucoup !